Je sors du bureau et regarde les autres personne en train d’attendre leurs tours « Bienvenue en enfer » me dis-je. Je continus ma traversé jusqu'à revenir au hall, puis je me stop.
Et je reste là, à fixer le sol blanc, cette odeur de désinfectant me donne envie de vomir ma bile sur le carrelage. Je hais cette odeur. Je reste immobile, les poings serrés, je tente de comprendre de saisir ce qui arrive. Je sens Sacha se frotter à ma jambe déposant une jolie touffe de poil blanchâtre sur mon pantalon noir couvert de boue. Je reste immobile, je n’entends plus que les battements insupportable de mon cœur, il me frappe les tempes à m’en faire tourner la tête. Des flash m’assaillent au fur et à mesure que mon poult s’accélère. Pourquoi es-tu si sérieux ? le sang coule, ma chemise de nuit en est imbibé, l’odeur acre pénètre mes narines, tous se liquide coulant dans ma gorge me donne envie de vomir et manque de m’étouffer puis ce sont les portes immenses de l’asile, la main de Caïn ébouriffant ma tignasse avec son sourire hypocrite ! Bienvenue nous pendrons bien soin de toi ! Puis succession de traitements, fourberies, le sang sur les draps de Marilyne, l’enterrement, les lacérations, le départ de jeanne, traitements, disputes, combats, sorties, enfin. Tout ca pour arriver ici, mes tempes vont exploser, j’ai mal à la tête.

Je m’adosse au mur et me glisser jusqu’au sol. Je fixe le vide, ce n’est pas vrai, j’étais sortis ! Je passe mes mains dans mes cheveux et me griffes le cranes, mes dents sont serrées à se briser. Non non non non non non non ! Mon crane heurte d’un coup le mur auquel je suis adosser. Sacha sursaute et crache. Je grimace sous la douleur, je la sens se rependre comme un écho dans ma boite crânienne.
Je garde els yeux clos, j’entends mon cœur cogner dans ma cage thoracique. Je ne veux pas ouvrir les yeux, j’ai trop peur de voir que tout cela soit vrais, que je suis de nouveau enfermé.
Qu’ai-je donc fais pour mériter çà ? Pourquoi m’a t’ont arraché à ma mère ? Violer, défiguré, traité comme un malade mentale. Tous ces beaux discours sur l’avancé de la médecine. La recherche de l’esprit humain, les traitements. Ce sont de foutus conneries. Tous ca pour faire des recherches sur des humains tellement drogué qu’ils ne voient rien. Un fou qui meurt ce n’est rien au contraire cela débarrasse la société. Je ne veux pas rester là, c’est un cauchemar un simple cauchemar, ça va passer. Je vais compter jusqu’à trois et en ouvrant les yeux il n’y aura rien d’autre que le chemin ou je me suis arrêter pour dormir. Un … Deux … Trois … J’hésite encore un peu mais je me décide, mes paupières s’ouvrent, de la lumière pénètre dans mes iris peu à peu. Un faissau lumineux m'éblouie puis des formes se dessines. Je commence à distinguer Sacha qui me regard comme une bête curieuse. Ce n’est pas de la terre sous ses pattes blanche … Du carrelage, je lève els yeux …

- Non …

Alors ce n’étais pas un rêve, c’était vrais, mes mains sur mon visage sont si serrés que j’ai l’impression que je vais briser mes yeux. Pourquoi ? Qu’ai-je fais pour mériter ça ? Je veux partir … Il faut que je parte … je ne veux pas passer ma vie dans un asile jamais !