L'Asile _ASILE SADIQUE Messages : 59Points : 84Participer à l'Intrigue ? : Je suis l'Intrigue.__ INFORMATIONS// & RPG Maladie psychiatrique :
Moi ? Malade... *Léger rictus* Rôle au sein de l'asile :
Âge du personnage :
67 ans. Sujet: Personnages non-joueurs Jeu 6 Jan - 9:40 La messagerie des personnages non-joueur est désactivée pour des raisons administratives. Si vous avez une quelconque question, merci de bien vouloir contacter
l'Asile .
Dr. Isaac Gregory's Dr. Khrystel Geels Elyse Cromwell « Mes motivations ? Hin hin…vous souhaitez réellement les connaître ? Disons, pour ne pas me jeter des fleurs et me lancer des confettis, que mon « intelligence » me permet d’assumer avec brio des affaires administratives. Car malgré mon état psychologique défectueux, je peux dire et affirmer que je suis capable de beaucoup de choses, car mon réalisme et le fait que je garde les pieds sur terre me maintiennent dans cette optique. Ainsi, je peux vous corroborer d’excellents résultats sans l’ombre d’un doute. Toutefois, hormis les formalités administratives, je suis quelqu’un de très…ouverte aux nouvelles rencontres qui se profileront à moi. C’est à dire que prendre contact directement avec les patients seraient pour moi une immense opportunité. Connaître la délicatesse de leur chair en une poignée de mains fébrile, me délecter du tremblotement de leurs voix car ils sont trop effrayés pour franchir tranquillement le seuil de la porte du secrétariat, et enfin, les fixer obstinément, tentant de les scruter, de les cerner en un coup d’œil insistant. Ma curiosité peut aussi paraître tellement vicieuse qu’elle en devient perverse, et pouvoir l’assouvir dans de telles conditions peut me permettre de ne pas braver les interdits dans des domaines, disons, plus fâcheux. En espérant bénéficier de votre considération, cher directeur. Je me porte volontaire pour offrir mes services, en tant que secrétaire. » Validation de Lloyd: Cette fois-ci, la secrétaire effectuait les cent pas. Son corps famélique se mouvait gracieusement dans le tissu épais et désagréable de sa robe, celle qu'elle portait depuis plus d'une vingtaine d'années, tout au plus. C'était comme un uniforme pour elle, dont la couleur et la chaleur lui rappelaient l'effet que lui faisait la vue de l'hémoglobine. Elle s'était soudainement arrêtée de marcher, pressentant enfin qu'une nouvelle personne arrivait, plus curieuse et intriguée que jamais. Un individu qui semble-t-il, était aussi perdu qu'une âme égarée en Hadès. Un corps et un esprit jeunes, qui s'apprêtaient à faire leur apparition dans un bureau où, quelque minutes plus tôt, Isaac tenait encore compagnie à la secrétaire. Ses sens sans doute plus affinés que les siens, ce dernier n'avait pas tardé à disposer, prévoyant certainement laisser Elyse Cromwell faire son travail administratif. Ses petits yeux se plissèrent dans l'obscurité lorsqu'elle aperçut un jeune garçon au physique atypique se présenter à son bureau. Le saluant d'un regard froid, elle lui tendit un dossier vierge que le jeune adulte considéra d'un œil curieux, ne comprenant pas. Lorsqu'il commença à écrire dans les champs exigés pour son dossier, Elyse se mit à bâiller bruyamment, comme pressée d'en finir avec ce nouveau patient. Il paraissait complètement perdu, et ses mains devaient certainement trembler, à moins qu'il ne fut si téméraire pour arriver jusqu'ici, qu'il était persuadé de sortir vivant de cet asile ? Avait-il saisi qu'il n'était plus à son époque maintenant ? Que la dimension où il se trouvait avait changé du tout au tout, et que tôt ou tard, il en ressentirait les effets néfastes ? En espérant pour elle qu'il ai le cœur bien accroché, et que son corps ne soit pas trop fragile pour survivre aux nombreuses tortures que l'on risquait de lui infliger. Son enveloppe charnelle, vue d'ici, semblait délicate, fébrile. Cet petit avait un vécu lourd et ténébreux, qui ne l'avait été qu'à cause de la stupidité des gens. Oui, Elyse pouvait le comprendre de ce côté là, puisqu'elle fut victime de leurs regards persifleurs et malsains, par rapport à son illégitimité que l'on pensait assassine, à une époque où les différences étaient mal vues. Finalement, le patient sain acheva de compléter son dossier. Avant même que le signal ne lui soit donné, Elyse Cromwell se l'accapara avec une certaine once d'agacement, lui arrachant littéralement des mains. Lire des dossiers toute la journée la passionnait, autant que cela pouvait l'énerver. Après tout, connaître la vie des autres était une expérience enrichissante, car on apprenait à visiter plusieurs esprits, à analyser plusieurs opinions que ce soit sur la vie, la mort, ou sur ce qui a fait de notre existence un parcours authentique. Ses mirettes azuréennes parcoururent avec avidité le papier précédemment vierge, actuellement souillé par une encre noire. L'écriture du jeune homme prénommée Lloyd, prénom d'ailleurs qu'Elyse n'avait jamais entendu, était ronde mais avait une certaine part d'austérité. Probablement parce qu'à défaut d'être ronde, elle était peu penchée et restait correctement sur les lignes ensanglantées qui constituaient les feuilles manuscrites. Tout dans ce dossier montrait le vécu d'un garçon qui fut aimé au point de s'en attirer toutes les foudres, par la suite réprimandé et accusé à tort. Tout d'abord mal-aimé par son paternel puis détesté, il avait été victime de maltraitances et d'une telle crainte de l'autorité dictatoriale qui n'avaient pour effet que de dégrader un peu plus sa personnalité. Il n'avait trouvé la survie que dans la fuite, à la façon des chats farouches et effrayés. De cette façon, peut-être pouvait-il réussir à sauvegarde quelque chose qui lui était cher : sa vie ? Probablement cette pureté qu'ont les victimes. Malheureusement, il n'eut pas tôt fait d'espérer qu'apparemment, le destin en avait décidé autrement, et souillé dans tous les sens du terme, le voilà qui continuait de se retirer du monde extérieur. Et comme si il s'agissait d'un signe, il fut attiré indubitablement par les ruines de l'asile qui l'avaient conduites là, devant une femme à l'aspect candide, aux manies mécaniques et aux gestes mécanisés par la force de l'habitude et l'apparence routinière de ses journées. Achevant de lire les dernières lignes qui constituaient son dossier personnel, autobiographique et écrit avec une grande finesse, Elyse Cromwell posa ses mirettes sur le visage de son interlocuteur. Un sourire carnassier incurva ses lèvres. Elle était heureuse de constater la faiblesse de ce garçon, et classant la liasse de papiers fraîchement écrits, elle referma violemment le tiroir où elle rangeait pas ordre alphabétique tous les dossiers méthodiquement. Il s'agissait aussi de les regrouper selon qu'ils appartenaient à des esprits, à des membres du personnel médical, ou à des patients comme ce Lloyd, pleine de failles et qui n'en deviendrait que plus fou.« Eh bien, en voilà un vécu ! » La voix faussement mélodieuse d'Elyse venait de rompre le silence, précédemment omniprésent et s'était éteinte dans une gamme de sonorités graves, étrangement masculines. Une voix que ce jeune homme était à même de reconnaître tellement elle l'obsédait dans son fort intérieur. Appuyant ses coudes contre les bords de son bureau, d'une blancheur souillée par les tâches de sang coagulé qu'avait laissé Isaac derrière lui, elle soupira longuement. Un soupir de soulagement, de contentement. Elle était amplement satisfaite de ce qu'elle venait de lire et ressentit un cocktail de pitié, d'indulgence malsaine pour ce garçon qu'elle accueillit à bras ouverts. Et se levant, traversant le secrétariat, elle ouvrit la porte de cette nouvelle vie qui attendait Lloyd, au sein de cet asile.« Hé bien, bienvenue parmi nous ! Survis comme tu peux ! » Sa voix s'était de nouveau muée en octaves différents pour retrouver sa sonorité aussi désagréable que surprenante. Et se dirigeant vers l'atrium, elle hurla un « Au suivant ! » suffisamment strident pour faire se dresser les cheveux sur la tête de chaque patient/esprit/membre du personnel, attendant désespérément son heure.
Validation de Jesse: Visiblement impatiente et non timide de le me montrer, Elyse Cromwell accueillit son nouveau patient avec la plus parfaite indifférente. Elle souhaitait en finir au plus vite et, voyant qu'il n'était pas rassuré à l'idée d'avancer, elle le somma d'un geste de la main peu encourageant. Elle fixait ses prunelles sur lui avec la férocité d'une fauve affamée. Intimidé, le jeune homme s'exécuta, s'approcha et s'assied sur la chaise lui faisant face. Sans plus attendre, elle lui tendit les pages vierges d'un formulaire à remplir ainsi qu'une liasse de feuilles disponibles en surplus. « Remplissez ce formulaire. » Le garçon ne discuta pas et, sans se poser plus de questions, il s'attela à la tâche. Il n'était apparemment par du genre à s'imposer dans la vie, ni même à contrecarrer l'autorité quelle vienne d'un adulte ou d'une vulgaire adolescente au visage juvénile. Une sorte d'aura floue et défaillante s'élevait de lui, ce qui ne faisait qu'approuver ce que la secrétaire pensait : ce n'était qu'un faible parmi les autres, un incapable et une future cible potentielle pour tous les membres du personnel un peu trop expressifs de leur sadisme. Amusée de le voir ainsi torturé, Elyse prit plaisir à le déstabiliser d'un regard pénétrant, presque intimidant. Le jeune patient devait se sentir intimement sondé puisqu'il s'arrêta quelques instants d'écrire pour relever la tête vers elle. Toujours aussi impassible, elle ne répondit pas à ses marques de politesses pourtant nobles et se surprit à sourire lorsque, troublé, il retourna remplir le reste de son formulaire. Les minutes s'étalèrent, s'éternisèrent dans le temps. Elyse, toujours aussi ennuyée d'attendre, s'accouda sur son bureau, y allongea ses bras et vint poser son menton entre eux. Maintenant au même niveau que... Jesse, à en juger par sa fiche, elle pouvait se permettre d'observer son visage en détails, ainsi que toutes les faibles expression incertaines, hésitantes que traçaient ses froncements de sourcils involontaires. À chaque fois qu'il butait sur les mots, qu'il cherchait quoi écrire et ajouter à son histoire, elle le voyait se mordiller la lèvre et prenait un malin plaisir à chercher ce qu'il tentait de reformuler dans sa tête, de cacher tout au fond de lui. Elle remarqua qu'un sourit s'étirait sur ses lèvres et qu'elle était impatiente d'en finir avec lui, de lire sa vie et de le congédier. Elle tremblait presque tellement ses membres la démangeait. Elle ne pouvait, pourtant, pas lui arracher la fiche des mains avant qu'elle ne soit terminée. Lorsqu'enfin, son stylo traça le dernier point de son existence, à cet instant précis, comme si elle savait qu'il s'agissait un point final, elle s'empara de la feuille, brusquement et l'attira vers elle. Jesse, qui n'avait toujours pas relevé son crayon, traça une longue ligne, mélange d'encre et de déchirures minimes, jusqu'à la fin de sa page. Il sursaute presque lorsqu'Elyse, complètement captivée, poussa un petit rire candide. Son visage déformé par la soif de connaissance et la moquerie ne faisait que rendre ses traits plus effrayants, plus surnaturels : comment une simple gamine pouvait être aussi démoniaque ? Aussi incompréhensible ? Faisant défiler ses pupilles d'un bleu insondable, tantôt elle jubilait, tantôt elle s'apostrophait, complètement immergée dans le récit pourtant triste du jeune homme. Lorsqu'elle comprit d'où lui venait une attitude aussi effacée et tourmentée, elle leva un regard sans pitié vers lui, mélange mépris et de dédain incalculé. Elle s'arracha enfin de sa lecture, déstabilisée, mais enfin soulagée. Son envie vampirique pour le malheur c'était dissipée pour quelques heures et elle classa la vie de Jesse avec les autres nouveaux patients. Sans se lever, sans même bouger autre chose que son bras, d'un geste mécanique, à peine humain, elle lui désigna la porte de sortie du secrétariat. « Bienvenue à Glasgow ! Tu te rendras compte, bien assez tôt, que tes démons ici ne sont rien... en comparaison avec ce que tu risques de rencontrer... Au suivant ! »
Validation de Cristal: Un, deux, trois, nous irons au bois. Quatre, cinq, six, cueillir des cerises. Ce fut en chantonnant cette petit comptine aux allures enfantines, qu'Elyse entamait une énième séance de lecture. Avec une rigueur impressionnante, et parfois un flegmatisme déconcertant, elle poursuivait son dur labeur, tantôt en bâillant jusqu'à s'en décrocher la mâchoire, tantôt en fouettant l'air de ses petons qui ne touchaient pas le sol. Elle s'étonnait toujours de la réaction des nouveaux arrivants lorsqu'ils l'apercevaient pour la première fois. Hé bien quoi, elle ne faisait pas son âge, qu'est-ce que cela pouvait bien faire après tout ? Dans cette dimension pourvue de mille et uns secrets, qu'est-ce qu'un simple chiffre pouvait signifier ? Son importance n'était que minime, et il était légitime pour la secrétaire, de voir en horreur ceux qui osaient la contredire, se souciant plus de ses beaux yeux bleus étincelants et intimidants, que du remplissage correct et concis de ce fichu formulaire. En tout cas, ce jour-ci, elle n'était pas spécialement d'humeur à embêter son monde, que ce soit en employant une ou deux méthodes pour déstabiliser son prochain, ou en les sermonnant alors qu'ils ne lui avaient strictement rien fait. Jouer à la patiente bipolaire qui ne savait plus trop où elle se situait était absolument hilarant, et il était d'autant plus divertissant de se dire que tôt ou tard, ce ne serait plus elle la désaxée, mais toutes ces bonnes personnes saines d'esprit qui venaient la voir dans son bureau. Aujourd'hui, rien de bien passionnant, si ce n'était des ahuris qui s'épanchaient inlassablement sur la douleur que leur occasionnait leur séparation avec une famille aimante, ou qui, dans la majeure partie des cas, ne savaient pas comment remplir tous ces champs blancs qui n'attendaient que d'être souillés. Ce n'était pourtant pas compliqué de se qualifier en quelques adjectifs savamment placés. Et les membres du personnel se fichaient pas mal de savoir si oui, ou non, ils savaient se juger eux-même. Pour les faire hurler dans la souffrance et l'agonie, les infirmiers n'avaient aucunement besoin de les connaître parfaitement. Cette fiche d'identité permettait uniquement de rendre la chose plus crédible, mais au fond, qu'est-ce qui était normal dans cet Asile renaissant de ses cendres ? Rien du tout, et encore moins la jeune fille qui pénétra soudainement dans son bureau, tandis que tous ceux passés auparavant lui inspiraient un profond ennui. En pressentant qu'il n'en serait rien avec elle, Elyse se redressa soudainement sur son fauteuil, et comme pour ses prédécesseurs, lui tendit un formulaire accompagné d'un stylo à plume. " Remplissez ce formulaire je vous prie." Et puis elle observa l'évident déséquilibre de cette jeune fille, son passé particulièrement flou, les piètres souvenirs qu'elle en avait, et qui se confondaient naturellement avec les premiers construits au sein de cet asile. C'était amusant comme certains êtres humains, se trouvaient incapables de faire le point sur leur vécu, comme si le temps leur échappait, tant et si bien qu'ils n'y voyaient plus clair dans toute cette obscurité. En tout cas, Elyse espéra pour elle que ce n'était pas la lumière qu'elle recherchait, car ici, le mot cauchemar prenait tout son sens, et elle ne tarderait pas à comprendre que son instabilité était davantage une faiblesse, et qu'il était fort possible qu'elle n'en sorte pas vivante. Soit, elle la regarda compléter le tout avec une hésitation mêlée à une incertitude témoignant de cette perdition progressive et fatale. L'odieuse secrétaire avait hâte de connaître la finalité de tout ça. Et accueillant enfin son formulaire entre ses mains, elle ne put s'empêcher de glousser inlassablement, même lorsque la fiche s'égara parmi toutes les autres complétées avant elle. D'un revers de main significatif, sa poitrine se soulevant dans des spasmes d'hilarité, elle prononça sur un ton badin : " Allons bon. Bienvenue parmi nous, et survis comme tu peux. " Elle continua de glousser et reprenant petit à petit son sérieux, elle finit avec professionnalisme en déclarant : " Au suivant ! " Et cela en continuant de se délecter de votre souffrance.
Validation d'Ulrich: Elyse Cromwell, toujours aussi embêtée par ces visites incessantes de nouveaux patients, tendit un formulaire vierge pour la énième fois de la journée. Son visage ne trahissait ni son impatience, ni son ennui même si, baillant ouvertement, elle ne cessait de regarder autour d'elle. Ses yeux azur d'une teinte profonde et infinie se perdaient dans les fonds de la pièce souvent mal éclairée et, à la minute même où l'homme d'un certain âge termina de remplir ses lignes, elle lui arracha brusquement la feuille des mains pour la lire en entier. Elle plissa les yeux, cherchant à déchiffrer son identité, son âge qu'elle savait plus avancé que la moyenne des nouveaux arrivants. Elle ne s'attarda pas trop sur les détails, visiblement pressée d'en finir. À de nombreuses reprises, elle relut une même ligne, intérieurement intriguée par les termes employés par ce quadragénaire. Il y parlait de guerre ? Quelle guerre ? Et... pourquoi toutes ces allusions à l'histoire de sa famille ? L'histoire de la généalogie n'avait rien d'intéressant pour elle, rien de palpable à ses yeux. Ce qu'elle aimait, par-dessus tout, c'était de regarder un individu droit dans les yeux et de pouvoir se remémorer toutes les insanités déprimantes et minables de sa pauvre vie d'enfant battu, ou de femme violentée. Pas de connaître l'histoire absolue d'une famille qu'elle ne connaissait pas et qu'elle ne connaîtrait sans doute jamais. Agacée, elle fronça les sourcils et frotta un pouce sur une tache d'encre encore baveuse. En ouvrant son tiroir, elle sourit d'entendre ce petit grincement si agréable pour son oreille musicale. Elle y classa son nouveau patient, le lorgna longuement, de haut en bas. Lorsqu'il en fut assez pour elle, elle ouvrit de grands yeux bleus où se lisait une malice sans mesure. « Vous êtes toujours ici ? Filez ! Je n'ai que faire de vous. Du moins, pour l'instant. » Elle termina avec un sourire étrange, mélange homogène de méchanceté et de moquerie à peine dissimulées.
Ce personnage est l'oeuvre de Jesse Preston , merci de respecter son travail.